sexta-feira, 27 de setembro de 2013

Sœur Caroline (la tierce)


A la tierce, la troisième heure du jour
Sœur Caroline le souffle court
Remonte sa robe de religieuse
A l’abri du regard des pieuses

Confinée dans le confessionnal
Au coin le plus sombre de l’abbatiale
Sœur Caroline s’adonne au plaisir vaginal
Dans le silence pesant, matinal

Sa main caresse sa toison
Ses doigts titillent son con
Elle sent son vagin se contracter
Elle se sent le désir de le pénétrer

Comme chaque matin, du cierge elle se saisit
Un cierge qui n’est pas béni
Mais qu’importe il fait bien l’affaire
Que ce soit par devant ou par derrière

Sœur Caroline jouit
Comme une cochonne, comme une chienne
Sœur Caroline est au paradis
Bien au-delà du septième ciel

Sœur Caroline crie
Aucun son qu’elle ne retienne
Elle s’extasie
Il est impossible qu’elle s’abstienne

Sœur Caroline prie
Prie pour ne pas qu’on la surprenne
Ici en plein délit
Et que personne ne la comprenne


por Ladge Damond in La Passion des Poèmes
fotografia de Michael Cline

1 comentário:

Patife disse...

Olha que bela imagem, essa, pá! Imagino-a a recitar em francês. ;)