segunda-feira, 2 de setembro de 2024

La cuillère


En cuillère et frivoles ! ,
Dans l'hiver, qui désole,
Dans le creux du satin, mendiant,
Aux effluves jasmin, hésitant,
De tes mains, cette approche,
Sur mes seins, tu anicroches.

Mais, de ton nez posé,
Sur ma nuque,
Tu viens, alors t'enivrer,
Et, tu succombes, tu caduques,
À mon parfum,
Arôme vanille,
Par tes gestes coquins,
Et mon bas, tu déshabilles,
En pèlerin,
Gagnant du terrain.

Ainsi, déposant,
Mon string en douceur,
Tu viens, me caressant,
Enthousiastes, ma fleur.

Un doigt, se glisse en ma messagerie,
Puis, deux, trois, quatre, jusqu'au poing,
Allongé sur la literie,
Tu vas de ta main,
En mouvement de va-et-vient,
À la porte de mon vagin,
Ce qui amène, petit à petit,
Un flux abondant, qui jaillit,
Se déversant, de mon sexe chaud,
Par ta friction rapide de salopiaud.

Ton excitation intense,
Ne te fais plus tenir, en transe,
Tu emploies ton pénis, droit, direct,
D'une entrée à sec,
En plein coeur de mon anus,
Glisse, ainsi, ton phallus.

Tu vas et viens,
Tu balances, rapidement tes reins,
Maintenant,
Au même instant,
Cette compagnie,
En ma messagerie,
Les mouvements de ta main,
De ton poing.

Appréciant ton emprise,
D'une part et d'autres,
J'exige donc, en parfaite soumise,
Que ton autre main se vautre,
Sur ma poitrine qui te courtise.

-:"viens me pincer,
Me fouiller, me malaxer,
Me maser, me griffer,
Me caresser,
Échauffe mes mamelons,
Excite-moi moi les tétons".

Pour que ceci nous restes gravés,
En cicatrices,
Sur nos charnels satinés,
D'acteur et d'actrice,
Déchirant nos chairs,
Jusqu'aux jouissements,
En cramant l'atmosphère,
Par nos coeurs aimants.


par Mathilde Louna in La Passion des Poèmes
photographie d'auteur inconnu

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